sábado, 30 de abril de 2011

El pueblo unido...

Rzewski, início das 36 variações sobre o tema de Sérgio Ortega, "El pueblo unido jamás será vencido":

sexta-feira, 29 de abril de 2011

O F.M.I. não está nem aí

A gente não quer só comida

Uma das mais interessantes letras dos Titãs, do disco "Jesus Não Tem Dentes no País dos Banguelas", o quarto álbum de estúdio da banda brasileira de rock, lançado em 1987.


Bebida é água! 
Comida é pasto!
Você tem sede de que?
 Você tem fome de quê?...
A gente não quer só comida
A gente quer comida Diversão e arte
A gente não quer só comida
A gente quer saída 
Para qualquer parte...

A gente não quer só comida
A gente quer bebida
 Diversão, bale
A gente não quer só comida
A gente quer a vida
 Como a vida quer...

Bebida é água!
 Comida é pasto!
Você tem sede de que?
 Você tem fome de quê?...

A gente não quer só comer
A gente quer comer 
E quer fazer amor
A gente não quer só comer
A gente quer prazer
 Prá aliviar a dor...
A gente não quer 
Só dinheiro
A gente quer dinheiro
 E felicidade
A gente não quer
 Só dinheiro
A gente quer inteiro
 E não pela metade...

Bebida é água!
 Comida é pasto!
Você tem sede de que?
 Você tem fome de que?...
A gente não quer só comida
A gente quer comida
 Diversão e arte
A gente não quer só comida
A gente quer saída
 Para qualquer parte...
A gente não quer só comida
A gente quer bebida
 Diversão, bale
A gente não quer só comida
A gente quer a vida
 Como a vida quer...
A gente não quer só comer
A gente quer comer
 E quer fazer amor
A gente não quer só comer
A gente quer prazer
 Prá aliviar a dor...
A gente não quer
 Só dinheiro
A gente quer dinheiro
 E felicidade
A gente não quer
 Só dinheiro
A gente quer inteiro
 E não pela metade...

Diversão e arte
 Para qualquer parte
Diversão, balé
 Como a vida quer

Desejo, necessidade, vontade
Necessidade, desejo, eh!
Necessidade, vontade, eh!
Necessidade...

segunda-feira, 18 de abril de 2011

Abd al Malik

Abd al Malik, birth name Régis Fayette-Mikano (Paris, 14 March 1975) is a French rapper and spoken word artist of Congolese origin. He took part in the group NAP (New African Poets). In 1999, he converted to Islam. He is married to French Moroccan singer Wallen with whom he has a child. He is signed with Universal Music France.
Born in Paris in 1975 , Abd al Malik , he and his 6 brother and sister moved to Brazzaville , Congo from 1977 to 1981 before coming back in France in Strasbourg.

Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui pleure un rêve qui prendra vie, une fois passé Gibraltar.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui se d'mande si l'histoire le retiendra comme celui qui portait le nom de cette montagne.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui meurt sa vie bête de "gangsta rappeur" mais ...
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune homme qui va naître, qui va être celui qu'les tours empêchaient d'être.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui boit, dans ce bar où les espoirs se bousculent, une simple canette de Fanta.
Il cherche comme un chien sans collier le foyer qu'il n'a en fait jamais eu, et se dit que p't-être, bientôt, il ne cherchera plus.
Et ça rit autour de lui, et ça pleure au fond de lui.
Faut rien dire et tout est dit, et soudain ... soudain il s'fait derviche tourneur,
Il danse sur le bar, il danse, il n'a plus peur, enfin il hurle comme un fakir, de la vie devient disciple.
Sur le détroit de Gibraltar y'a un jeune noir qui prend vie, qui chante, dit enfin « je t'aime » à cette vie.
Puis les autres le sentent, le suivent, ils veulent être or puisqu'ils sont cuivre.
Comme ce soleil qui danse, ils veulent se gorger d'étoiles, et déchirer à leur tour cette peur qui les voile.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui n'est plus esclave, qui crie comme les braves, même la mort n'est plus entrave.
Il appelle au courage celles et ceux qui n'ont plus confiance, il dit : "ramons tous à la même cadence !!!".
Dans le bar, y'a un pianiste et le piano est sur les genoux, le jeune noir tape des mains, hurle comme un fou.
Fallait qu'elle sorte cette haine sourde qui le tenait en laisse, qui le démontait pièce par pièce.
Sur le détroit de Gibraltar, y'a un jeune noir qui enfin voit la lune le pointer du doigt et le soleil le prendre dans ses bras.
Maintenant il pleure de joie, souffle et se rassoit.
Désormais l'Amour seul, sur lui a des droits.
Sur le détroit de Gibraltar, un jeune noir prend ses valises, sort du piano bar et change ses quelques devises,
Encore gros d'émotion il regarde derrière lui et embarque sur le bateau.
Il n'est pas réellement tard, le soleil est encore haut.
Du détroit de Gibraltar, un jeune noir vogue, vogue vers le Maroc tout proche.
Vogue vers ce Maroc qui fera de lui un homme ...
Sur le détroit de Gibraltar … sur le détroit de Gibraltar …
Vogue, vogue vers le merveilleux royaume du Maroc,
Sur le détroit de Gibraltar, vogue, vogue vers le merveilleux royaume du Maroc …

I work all day and I don't get paid

Os perdedores têm uma voz

Rap de La rumeur, de 1998. Já passaram 13 anos.

[Philippe]

C'est de mieux en mieux, regarde nos putains de banlieues : les vieux se cachent, les jeunes saccagent et foutent le feu. Ça sent le pneu qui crame, ça sent le jeune qui rame, y'a que des crânes chauves ; y'a quelque chose qui se trame autour de Paname. Si c'est comme Mé-ha, j'ai plus que ça à faire, j'attends que tout le monde me téma avant de foutre ma deu-mère. J'ai le feu vert, carte blanche, s'il faut je vole mais je fais pas la manche pour ne pas finir entre quatre planches. Voilà, je vais pas me rendre, je préfère délier les langues, faire parler les bavards avant qu'on ne les pende. Y'a trop à apprendre, mais qui nous place des œillères ? Eteins cette putain de télé, t'y verras sûrement plus clair. Où je me place ? En marge de ce qu'on nous offre. Et si un jour je brasse, c'est pas pour gonfler leur coffre, je me casse, je débarrasse le plancher. La banque de France peut me ficher, pour l'instant je suis creux et comme les blés je suis fauché.

[Ekoué]

1.9.9.8., putain comment ça passe vite ! Un an déjà, en tout cas ça nous rajeunit pas. Mais bon la suite, tu connais ou tu la découvres avec ce deuxième volet, toi qui suis l'évolution de près. Tu sais quoi ? Si pour faire de la maille faut jouer le bouffon, le cobaye, la grosse tapette ou la grosse racaille, on a vite fait de voir qui d'entre nous s'égare de trop. Et c'est les mêmes bâtards qui font du fric sur notre dos : du torchon d'hebdomadaire pour jeunes en mal de clichés, aux putes de journaleux qui cherchent l'erreur pour nous casser. Au contraire, s'écarter des lumières des projecteurs pour comprendre qui fait quoi, et en temps et en heure à qui ça revient de droit. C'est tout, et c'est déjà beaucoup. Ça demande du taff, de parler en son nom et de mettre des baffes. Tant que le fond sonne vrai et que la forme y est, à toi de voir si ça tue. Et même si le reste après ça nous regarde plus, autant de bruit avec si peu de moyens suffisent à tégra le plus possible ceux qui ont mais n'ont rien à foutre dans ce biz. Sinon, se rendre à l'évidence sans nous mettre la pression, ou laisse les clefs de la boutique dans la boîte à lettres de tonton. C'est ça : se servir de ce qui est construit, réinvestir dans ce qu'ils nous ont laissé. En ce qui me concerne, moi, j'empoisonne l'instru quel qu'il soit ; sur n'importe lequel je te suis mais pas avec n'importe quoi.

Refrain
Les perdants ont une voix et ils s'en servent. La Rumeur en fera chier des pendules à ceux que ça énerve.

[Mourad]

Viens dans mon quartier, là où les blocs s'abîment. Un sentiment de délaissement pesant qui s'imprime dans un enchaînement qui tend à foutre en l'air une cité. Les concernés sont sourds, ne veulent rien faire, laissent traîner. Les questions sont posées seulement si la dégradation est trop visible. Quelles sont les causes de la contagion ? Humeur sale, le je-m'en-foutisme s'attaque au milieu, grave ses stigmates sur les murs et les poubelles en feu. Gratter les fonds de tiroirs, c'est pas mon keutru. Partage du fleuz, boulot, ne pas avoir une vie trop redu. En fait, c'est tout vu roya, c'est ça ou finir par voir le moisi ronger la ville, ouara. S'extirper du carcan qui inconsciemment se construit. Pas de vérité : le mensonge n'est pas ailleurs mais ici. Une anesthésie locale peut-être souhaitée. Ne rien voir, mais la fange tâche et crève les yeux. Général foutoir.

[Hamé]

Un vautour frappe tous les jours à la porte. Les bols de soupe s'exportent, à l'heure où trop de putes jouent la carte de l'assimilation, où il reste de bon ton de susurrer de pauvres rimes foireuses au micro quand des bâtards assermentés nous tirent en groupe dans le dos. Puisque nos semelles trempent dans le bourbier, pas question qu'à la clef on ne leur fasse pas profiter de ces odeurs de puanteurs. Viens renifler du côté de La Rumeur, ça empeste les dépotoirs de France où se déchaîne son arrogance ou ses chars chargés d'immondices déversés sur nos gueules. Et le vice qui anime ces opérations de lynchage ont eut cet avantage de nous découvrir très tôt son vrai visage. Je te promets, y'a tout à balancer. Irriter la trachée artère des mensonges qu'il bâtissent comme un méchant mégot de Gitane maïs. Mais pourvu que me version plébéienne reste entière. Mais pourvu qu'on puisse immortaliser ça à des milliers d'exemplaires.

sexta-feira, 15 de abril de 2011

Paris levanta-se

letra de Jacques Le Glou sobre o Maio de 68 para uma canção famosa de Jacques Dutronc.

terça-feira, 12 de abril de 2011

os blues e a política do diabo

Robert Johnson, num vídeo animado.


Nada disto era estranho aos Rolling Stones:

you've got to stand

Canção emancipatória gay, contra o preconceito, menos conhecida do que outras dos Communards. No fundo é uma simples canção de solidariedade, para não te sentires só.
Para ajudar a levantar a cabeça.

O vídeo é "subtil" e kitsch. A canção chama-se "Disenchanted". É de 1986.



So, boy where you go, what you do,
Hey there boy what is wrong with
you?
No future, no hope, just broken
dreams,
You spend your days wondering why

Chorus:
I'll be your friend, I'll be around
I'll be everything you need
I'll be your friend, I'll be around
I'll be everything you need

Hey young man, why you cry
Don't you know, you've got to try
A little bit harder, you've got to stand
On your own two feet
Never let them drag you down
Hey there boy
This prejudice and ignorance we can
overcome
(chorus)

Disenchanted angry young man (x4)
I'll never let you down
Never let you down

So boy now you know what to do,
hey there boy don't be blue
There's future, there's hope, hope for
you
Hey young man just believe in what
you do.

(chorus)
Pride is something good for you
Believe in yourself.

um antifascista vai ao futebol e canta...

...por exemplo isto: "United we stand"!

A comuna de Paris 140

A Comuna de Paris foi há 140 anos!
(de 18 de Março a 28 de Maio de 1871)!

Uma canção de Pottier, "Elle n'est pas morte". Interpretação de Germaine Montero.


Ela não canta a letra toda...

On l'a tuée à coups de Chassepot
A coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte

{Refrain, x2}
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !

Comme faucheurs rasant un pré
Comme on abat des pommes
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et les cent mille assassinats
Voyez ce que ça rapporte

{au Refrain, x2}

On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte

{au Refrain, x2}

Ils ont fait acte de bandits
Comptant sur le silence
Achevé les blessés dans leur lit
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte

{au Refrain, x2}

Les journalistes policiers
Marchands de calomnies
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie
Les Maxime Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte

{au Refrain, x2}

C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes
A l'enterrement de Vallès
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
A lui servir d'escorte

{x2:}
C'qui prouve en tous cas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !

Bref, tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune
Du chien dans l'ventre et qu'il est temps
D'crier "Vive la Commune !"
Et ça prouve à tous les Judas
Qu' si ça marche de la sorte

{x2:}
Ils sentiront dans peu, nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte !

um passarinho do Seixal lembrou-me esta canção



A música é de José Niza.
O poema é de António Gedeão:

Fala do Homem Nascido

Venho da terra assombrada,
Do ventre de minha mãe;
Não pretendo roubar nada
Nem fazer mal a ninguém.

Só quero o que me é devido
Por me trazerem aqui,
Que eu nem sequer fui ouvido
No acto de que nasci.

Trago boca para comer
E olhos para desejar.
Tenho pressa de viver,
Que a vida é água a correr.
Venho do fundo do tempo;
Não tenho tempo a perder.

Minha barca aparelhada
Solta o pano rumo ao norte;
Meu desejo é passaporte
Para a fronteira fechada.
Não há ventos que não prestem
Nem marés que não convenham,
Nem forças que me molestem,
Correntes que me detenham.

Quero eu e a Natureza,
Que a Natureza sou eu,
E as forças da Natureza
Nunca ninguém as venceu.

Com licença! Com licença!
Que a barca se fez ao mar.
Não há poder que me vença.
Mesmo morto hei-de passar.
Com licença! Com licença!
Com rumo à estrela polar.

terça-feira, 5 de abril de 2011

com liberdade para sermos felizes

Bonga, aliás José Adelino Barceló de Carvalho, nasceu em Angola em 1942. Foi perseguido pela PIDE pelas suas posições e canções contra o colonialismo. Esteve exilado na Holanda. Foi também um grande campeão de atletismo (100, 200, 400 metros).
Para uma parte da sua história, ler aqui: http://pt.wikipedia.org/wiki/Bonga

Uma canção do seu álbum "Angola 1972", proibido em Portugal.


E Mariquinha, um dos seus maiores êxitos, onde se canta "com liberdade para sermos felizes"